Le comité départemental UFOLEP 24 est allé à la rencontre d'une entreprise girondine qui souhaite rendre accessible les sports de glisse aquatique.

Qui n'a jamais galéré lors de sa toute première pratique du paddle, du canöé-kayak ou du surf.

Un coup ça part à droite, un coup ça part à gauche, dès que le vent se lève, ça tourne, dès qu'il y trop de vent ça recule......

On veut surfer comme les champions, mais problème on arrive pas à atteindre les vagues ou bien à les prendre.

L'entreprise KAHE SURF basée à LACANAU a développé un propulseur révolutionnaire, appelé Kahe-POD, est annoncé comme la solution d'assistance électrique marine simple et modulaire, pour kayak, SUP, float tube, et vous faire découvrir les joies de la glisse.

Alors ni une, ni deux, j'appelle et je file rencontrer l'equipe de conception ( Marc Quendez president & co-fondateur) et de commercialisation (Aude Blandineau (responsable du développement) et Louis Lelong (apprentissage commerce) des produits KAHE.

A mon arrivée, c'est une équipe dynamique et souriante qui m'accueille et me fait la présentation de l'entreprise, de sa création à aujoud'hui.

Quel parcours...

Allez, on charge le paddle, le kayak et en route pour l'essai du sésame, du precieux tant convoité. Sera t'il à la hauteur de mes ésperances ?

Le paddle gonflé, un clip pour fixer le Kahe-POD sur la glissière de l'embarcation et une pression sur la commande bracelet, nous voila voguer sur l'etang de Lacanau.

La propulsion est au rendez vous, je pourrai de suite enclancher la troisième vitesse mais ce n'est pas l'intérêt de ma venue.

Au contraire je cherche à pratiquer le paddle avec ses vertues d'équilibre et de renforcement des muscles profonds. Je choisis mon côté de bordé et je commence à pagayer.

Je suis bluffé, je n'ai pas à changer de côté, pas de col de cygne, pas de manoeuvre de gouvernail, le paddle est extrement directeur, j'ai juste à l'accompagner de mes coups de pagaie pour trouver mon rythme de croisère. Je profite pleinement du payasage.

Je sors du chenal et me voila face à la risée et aux clapots, le paddle reste droit et n'est en aucun cas destabilisé par ces nouvelles conditions. J'attaque les petites vagues de face, de travers, le propulseur me permet de franchir cette nouvelle difficulté sans écueils.

Retour face au vent, j'ai beau pagayer, mon paddle et son assistance ne me permettent plus d'avancer à mon rythme initial, j'enclenche la vitesse 2 et voilà que je reprends mon chemin à bonne allure.

De retrour à l'embarcadère, petit débrief et je reste dithyrambique au sujet de cet essai.

Pret pour le kayak double, je charge mon co-pilote, un jeune gaillard de 80 kilos, et nous voila de retour sur le lac. On enclenche le propluseur qui cette fois-ci est situé sous le siège du passager arrière. L'embarcation ne slalome pas, ne change pas de cap, nous nous fixons comme objectif de bien placer nos pales correctement dans l'eau et de profiter du spectacle. J'essaye de mettre un coup de pagaie plus fort d'un côté que l'autre et notre bateau reste imperturbable.

Au fil de ma découverte, j'entrevois toutes les possibilités de nouvelles pratiques, mais surtout de nouveaux pratiquants. Nous allons pouvoir permettre à des personnes ayant des difficultés physiologiques ou des problématiques articulaires de venir découvrir les sports de glisse.

Nous allons pouvoir initier des personnes aux capacités physiques, aérobiques différentes et leur permettre de rester groupées, pour profiter des bienfaits de la pratique physique en exterieur.

"On rentre ! On rentre !" me demande mon co-équipier. Je quitte mes pensées et reprends contact avec l'instant présent, "Oui, oui", j'amérris et on reprend notre parcours en direction du ponton. 

Nouveau debrief, nouveaux éloges et s'enchaine une discussion sur toutes les potentialités de ce nouvel outil.

Allez, il est temps de rentrer en Dordogne, je remercie mes hotes pour leur disponibilité et leur gentillesse.

Prochaine étape, vous proposez de venir faire un essai à Périgueux sur l'Isle.  On vous tient au courant...